En 2020, le foulard reprend du service en faisant glisser effets et fonctions au-delà des gestes barrières imposés par l’urgence sanitaire. Le Baylandi n’est pas un masque. Ce n’est pas un foulard de cou ni de tête, pas plus qu’une ceinture. C’est tout cela à la fois, et donc un indispensable exigé par l’époque. C’est un accessoire chic et multifonction sorti tout droit de l’imagination de Caroline Bayle.
À l’instar de tous, Caroline Bayle s’est trouvée confinée à Paris. Cette période unique, inédite, elle l’a mise à profit pour observer et imaginer un accessoire idéal, aux multi-usages élégants, un accessoire réutilisable et respectueux du savoir-vivre distancié. Venue des métiers de la mode et de l’hôtellerie, aujourd’hui consultante et conseil en marques, la jeune femme a enrôlé sa propre mère, elle-même couturière, monté un petit atelier «maison» à domicile, sollicité marchands de tissus et couturiers ayant oeuvré pour les grandes maisons, et procédé à de multiples essais en testant formes et modèles sur plus de dix morphologies de visages féminins et masculins.
Un tout-en-un distancié et distingué
Son idée ? Concevoir un masque qui habille mais qui ne soit pas une simple coquetterie citadine, et encore moins un effet de mode opportuniste. Un masque pérenne qui (re)donne envie de s’habiller après des semaines de relâchement. Un masque qui sublime le masque pour porter beau en ville comme en voyage, en train comme en avion, en public, en toute élégance et en toutes circonstances. Quand il n’est pas porté en tant que masque, véritable tout-en-un distancié et distingué, le Baylandi revêt plusieurs fonctions gigognes, sept au féminin, trois au masculin, et sans que nul se doute alors qu’il s’agit d’un masque. De surcroit, dégageant les oreilles, il permet de porter boucles d’oreilles et même des écouteurs.
Il épouse parfaitement les formes du nez et du menton
Étudié et doté de plis, fronces et coutures structurantes épousant formes du nez et du menton, le Baylandi cache bien son jeu et se porte sur le mode fluide et chic à la fois. Plongé dans une gamme infinie de motifs au rythme de micro-collections confectionnées avec le plus grand soin dans des ateliers parisiens, proposé en séries limitées de quelques dizaines à quelques centaines d’exemplaires selon matières, collections et modèles, les quarante références se griffent du savoir-faire couturier français. Quatre collections sont actuellement proposées. Le Baylandi se décline au féminin avec «Capsule» en viscose et polyester, lavable à la machine, «Natty» en soie imprimée doublée, nettoyable à sec, «Couture Soirée» en dentelle et matières précieuses et au masculin avec «Swagger» en soie imprimée doublée, nettoyable à sec. De 185 € à 385 € (www.baylandi.com).