Louis Vuitton lance le 27 février prochain «Heures d’Absence», une nouvelle fragrance qui porte le nom du premier jus lancé par la Maison en 1927. Nul ne sait ce que renfermait le parfum d’origine dont la formule a depuis longtemps disparu. Une occasion rêvée pour le maître parfumeur Maison, Jacques Cavallier Belletrud, de le réinventer, à travers une vision très personnelle.
En 1927, au cœur des années folles et de son effervescence créative, la Maison Louis Vuitton lance son premier parfum, «Heures d’Absence», qui reprend le nom du lieu de la résidence secondaire acquise par la famille Vuitton dans les années 1920, en Seine-et-Marne. Une fragrance qui capture l’ère du temps et célèbre par son design les nouveaux moyens de transport de l’époque : un avion conquérant gravé sur son flacon et un écrin en forme de borne kilométrique. Derrière ce nom singulier et mémorable, on devine un message résolument optimiste, comme une invitation au voyage. Les heures d’absence, ce sont ces échappées belles, ces instants de grâce suspendus où l’on plonge dans ses songes, le corps parcouru d’un frisson d’éternité. Ce nom ne pouvait tomber dans l’oubli et était appelé à renaître, près d’un siècle plus tard, pour connaître une nouvelle vie et prolonger le rêve.
Un parfum floral élégant et délicat
Inspiré par ce nom onirique, Jacques Cavallier Belletrud a souhaité l’interpréter à travers une profusion de fleurs fraîches, une ode aux fleurs de Grasse qu’il aime tant. Pour cette onzième création féminine des Parfums Louis Vuitton, il a réinventé le grand bouquet floral composé et sophistiqué, dans un esprit résolument contemporain. Une partition figurative, où chaque élément de la nature semble identifiable et palpable, et qui pourtant culmine à un haut degré d’abstraction. Instantanément, les fleurs semblent jaillir et prendre forme, dans un tourbillon grisant. Le jasmin de Grasse se dévoile en majesté grâce à une extraction au CO2 qui lui confère une pureté et une délicatesse incomparables. Pour souligner cette blancheur opalescente, quelques touches de jasmin sambac de Chine, une variété qui évoque avec bonheur l’odeur du Pittosporum que l’on voit fleurir au printemps sur la Côte d’Azur. Et le jasmin embrasse alors sa complice de toujours, la rose de mai. Extraite au CO2, elle s’exprime pleinement, fraîche et radieuse, jusque dans ses instincts les plus charnels. Comme pour sublimer cette alliance des deux fleurs éternelles et afin d’en accentuer les contrastes, le maître parfumeur a souhaité ajouter les facettes vertes et poudrées du mimosa du Tanneron. Quelques touches de framboise, piquées ci et là, permettent d’en accentuer le caractère duveteux et rieur. « Tout est au service des fleurs, aucun élément ne vient les brider ou perturber leur message » explique le créateur. Preuve en est, le baume du Pérou, chaleureux et vanillé, ici employé pour amplifier la sophistication de la fragrance. Afin de parachever cette apothéose florale et la signer, une pointe de santal du Sri Lanka et des muscs prolongent les nuances poudrées des fleurs, tout en les enrobant avec sensualité. Eau de Parfum Heures d’Absence, flacon 100 ml (210€) -Rechargement en magasin 100 ml (130€). Flacon 200 ml (320€) – Rechargement en magasin 200 ml (260€). Flacon de Voyage 4 x 7,5 ml (210€) – Recharges 4 x 7,5 ml (115€). Disponible le 27 février 2020 magasins Louis Vuitton et sur www.louisvuitton.com