Maria Grazia Chiuri a imaginé cette collection en partant d’une réflexion sur la signification du présent, où le passé et l’avenir doivent coexister simultanément.
La Directrice artistique continue ainsi d’explorer la relation entre la féminité et le féminisme, avec la conviction que la mode a, plus que jamais, la responsabilité d’aider les femmes à prendre conscience de leur valeur et à exprimer leurs différences. Elle s’intéresse alors à toutes ces rebelles ayant affirmé leur indépendance. Au gré des looks se dessine une silhouette architecturale. Certains tissus témoignent d’une matérialité, d’une mémoire du temps et d’une connaissance approfondie du travail de l’artiste italien Alberto Burri ; les déchirures, les lacérations, les combustions deviennent un élément constitutif, performatif, des créations Dior. Dévoilées au cœur d’une scénographie immersive, un projet engagé spécialement pensé et conçu par Elena Bellantoni, les modèles se parent des couleurs de la cendre, de la camomille, du philtre d’amour. Une fascinante énergie collective restaurant l’idée que le rapport corps/vêtement s’inscrit dans le contexte de l’époque.