La collection Homme printemps-été 2025 de Louis Vuitton, imaginée par Pharrell Williams, a été présentée sur le toit de La Maison de l’Unesco, offrant une vue panoramique sur la capitale française. Ce défilé était accompagné d’une bande-son originale intitulée « Triumphus Cosmos », composée par le directeur créatif de la mode lui-même.
Les silhouettes de cette collection sont inspirées des codes archétypaux des voyageurs. On y retrouve des vestes tailleur courtes, des bombers aux combinaisons de vol et des tricots à col camionneur, tous inspirés de l’aviation. Des manteaux et des costumes élancés à double boutonnage sont également présents. Les survêtements et les vêtements de travail sont conçus pour offrir un confort optimal aux voyageurs de loisirs. On observe également des interprétations sophistiquées du sportswear, inspirées de l’explorateur, ainsi que des vêtements créés à l’image du football, en hommage à ce jeu universel. La collection joue avec les nuances de couleur, de construction et de décoration des surfaces.
De loin, les silhouettes semblent sourdes et monotones, mais en y regardant de plus près, on découvre un savoir-faire complexe qui crée un impact visuel et sensoriel. L’effet est similaire à celui de la peau, avec une apparence tonale de loin mais une sophistication technique de près. La palette de couleurs s’inspire des nuances de carnations humaines du monde entier, y compris le noir le plus profond développé par le Studio Prêt-à-Porter Homme de Louis Vuitton. Les looks sont éclairés par des combinaisons ton sur ton, ainsi que des vêtements seconde peau fabriqués à partir de soies fines et de tissus translucides colorés. Les motifs et le Monogramme sont également imprégnés de qualités rappelant la peau, avec des matériaux tissés qui imitent la texture des peaux d’animaux et des accessoires tactiles.
Les boutons des vêtements et des sacs deviennent des bijoux à part entière, incrustés de cartes du monde miniatures, d’ornements d’avions, de perles et de cristaux. Le passepoil se manifeste sous la forme de guirlandes de minuscules perles gravées le long des lignes des vêtements de sport. Une multitude de techniques de broderie prennent forme tout au long de la collection, illustrées par des carreaux fantaisie en jacquard créés à partir de cristaux, de perles et de fils, et par un motif Damier en carreaux de fenêtre ornés de perles. Les chaînes de ceinture sont ornées de cristaux ou de minuscules maillons Monogram, tandis que les boucles de ceinture – certaines montées sur des lanières en cuir tressé rigide – sont moulées dans des logos en métal effet argile ornés d’éléments floraux. Les charms et porte-clés sont forgés à l’image de globes, d’extraterrestres, d’avions, de malles, de ballons de football, de cassettes et de fleurs.
Une ligne de maroquinerie souple fait également son apparition. Composée d’icônes de sacs de l’héritage de la Maison comme l’Alma, le Christopher et le Neverfull qui sont généralement confectionnées en toile sergée, les silhouettes sont retravaillées dans un cuir, ultra souple et très luxueux avec des finitions VVN vieillies et ornées du logo Monogramme marron historique, dont les dimensions ont été légèrement augmentées. La ligne relance des formes emblématiques d’archives comme le Danube, le Nil, l’Amazone et la Bastille, tandis que la parure multi-poches réanime et met en valeur des silhouettes classiques comme le Montsouris et le Noé. Un Keepall exceptionnel est entièrement recouvert de strass. Tous les sacs de la ligne Soft Leather Goods sont ornés de charms en plaque métallique inspirés des étiquettes de malles d’archives. L’illustre Speedy P9réapparaît dans une série d’adaptations de noir ton sur ton, ainsi que de couleurs fluo délavées comme blanchies par le soleil, en plusieurs tailles dont le nouveau Speedy 30.