Pour cette collection Maria Grazia Chiuri s’est inspirée des photographies de Catherine Dior, la sœur de Christian Dior, la montrant parmi ses fleurs et ses plantes, sa passion.
À travers la figure iconique de cette héroïne courageuse, à la détermination sans concession, et jardinière hors pair, ce sont aussi la célébration de la nature et la préservation de sa diversité – qui sont au cœur de ce défilé. Pensé tel un « jardin inclusif », il questionne la place et le rôle des êtres vivants sur notre planète. A l’image de sa scénographie : un bosquet voyageur conçu avec l’atelier Cocolo, dont les arbres poursuivront, après le show, leur trajectoire de vie pour enrichir et sauvegarder, par ce brassage d’identités végétales, la biodiversité d’espaces boisés et d’autres projets pérennes. Habitée par cette conviction et cet amour pour les jardins, cette nouvelle collection Dior évoque – par ses motifs et broderies, par la brillance et la texture du raphia – l’imaginaire d’une végétation luxuriante. Les créations se dévoilent tels des herbiers, ces précieux inventaires, mémoires des espèces botaniques. Une série de robes baignées de couleurs, du jaune au rouge, semble irradiée de l’aura de Monte Verità, communauté artistique, née en Suisse au début du XXe siècle, aux idées et pratiques avant-gardistes. Ainsi, le message poétique et engagé de la Directrice Artistique souligne que chaque geste compte pour protéger et cultiver la beauté de notre Terre.