C’est dans le cadre majestueux du Jardin des Tuileries, à Paris, que Dior a dévoilé sa collection prêt-à-porter automne-hiver 2025-2026. Sous la direction artistique de Maria Grazia Chiuri, la maison continue d’explorer la mode comme un langage de transformation et d’émancipation. Cette saison, la créatrice revisite les codes Dior en puisant dans la mémoire collective du vêtement et en tissant un dialogue entre passé et présent.
Chaque collection est une construction, un projet pétri de fantaisie et de réflexions sur l’identité. Pour Maria Grazia Chiuri, la mode est avant tout un moyen d’expression personnelle, un outil permettant d’affirmer sa singularité. Ainsi, la chemise blanche, pièce maîtresse de son vestiaire, se réinvente cette saison en hommage à Gianfranco Ferré, ancien directeur artistique de Dior connu pour ses silhouettes architecturales.
S’inspirant du roman « Orlando » de Virginia Woolf, Maria Grazia Chiuri propose une collection qui brouille les frontières du temps et du genre. Dans une mise en scène signée par le metteur en scène Robert Wilson, les mannequins évoluent à travers un décor onirique : montagnes de glace, rochers suspendus et brumes éthérées plongent les invités dans un voyage sensoriel.
Les silhouettes, imprégnées d’une esthétique victorienne, mêlent corsets ajustés, jeux de transparence et cols romantiques. Les fraises viennent twister les robes en dentelle, tandis que les pantacourts bouffants, inspirés des uniformes de la Royal Navy du XIXe siècle, se réinventent en tenues féminines et contemporaines. Les cols Lavallière, oscillant entre classicisme et modernité, apportent une touche d’élégance intemporelle aux chemises et blouses. Cette collection célèbre l’évolution de la mode à travers les siècles et l’émancipation féminine, offrant un vestiaire où histoire et modernité se conjuguent avec audace.
© Dior
