Le groupe aérospatial canadien Bombardier vient de dévoiler son nouveau biréacteur d’affaires Challenger 3500, une version revisitée du Challenger 350. L’entrée en service de ce nouveau jet de luxe de 20,9 mètres de long et facturé 22,59 millions d’euros est prévue courant du second semestre 2022.
Dévoilé à Montréal (Canada), le Bombardier Challenger 3500 n’est pas à proprement parler un nouvel avion, mais un Challenger 350 dont la cabine a été entièrement redessinée pour un meilleur confort et les systèmes modifiés. Parmi les changements, on note l’arrivée de fauteuils «Nuage» inclinables et très confortables. Conçus par l’avionneur, ils équipent déjà les Bombardier Global 7500. D’autres innovations en cabine sont également disponibles, une première pour ce jet d’affaires de luxe : commande vocale pour gérer l’éclairage, la température et les systèmes de divertissement, chargeurs sans fil, écran 4K de 24 pouces…
eWAS Pilot avec OptiFlight pour maximiser l’efficacité énergétique
Bombardier a également fait du développement durable une priorité pour son nouveau biréacteur d’affaires Challenger 3500. En effet, c’est la première fois qu’eWAS Pilot avec OptiFlight est proposé en tant que fonction sur un jet d’affaires, aidant les pilotes à réduire leur consommation de carburant et les émissions de carbone. Il faut savoir que l’application écologique aide les pilotes à optimiser leurs profils de vol pour maximiser l’efficacité énergétique, réduire les émissions de carbone et améliorer la connaissance de la situation pour un vol plus sûr et plus confortable. eWAS Pilot fournit des prévisions météorologiques 4D précises et des mises à jour en temps réel provenant de diverses sources pour avertir des dangers tels que les orages, la foudre, les turbulences en air clair, les vents forts, le givrage et même les cendres volcaniques. Sur la base de ces informations, les pilotes peuvent déterminer de manière dynamique les trajectoires de vol les plus économiques qui évitent les intempéries. Le logitiel OptiFlight permet d’économiser le carburant et de réduire les émissions de CO2 pendant les trois phases de vol : montée, croisière et descente. Précisons enfin, que Bombardier a souhaité conserver pour le Challenger 3500, les moteurs HTF7350 d’Honeywell Aerospace montés sur le Challenger 350 et délivrant une poussée maximale au décollage de 7 323 lbs (33 kN).